Nous vivons à une époque où nous entendons constamment les mots stress, débordé, burn-out, dépression, mal-être, etc… Et l’environnement de travail ne fait pas exception à la règle. Pour pallier à cette morosité au boulot, un nouveau métier a fait son apparition : le Happiness Manager, ou Responsable du Bonheur dans la langue de Molière.

Info ou intox ?

Quand il s’agit de notions abstraites telles que le bonheur, il est difficile de croire que l’émergence d’un nouveau métier puisse transformer nos conditions de travail. Et pourtant, il semblerait que cette carrière soit déjà bien en vogue par l’amélioration de l’ambiance au travail !

Concrètement, un Happiness Manager, c’est quoi ?

Le Happiness Manager ou Responsable du Bonheur est celui ou celle qui s’occupe de la qualité de vie au travail. Il est à l’écoute des salariés de l’entreprise, des intervenants extérieurs et même parfois, des clients.

Bien que doté de facultés d’empathie et d’écoute, le happiness manager n’a pas vocation de psychologue et n’est pas un magicien. Il va mettre en place des actions pour favoriser le bien-être du personnel sans pouvoir se substituer à un thérapeute lorsque le besoin est réel.

Quel intérêt pour une entreprise à intégrer un Responsable du Bonheur ?

La productivité bien sûr ! De nos jours, beaucoup d’entreprises se préoccupent des conditions de travail de leurs employés et sous-traitants et c’est tout à leur honneur. Cependant, ne perdons pas de vue l’objectif primordial d’une entreprise, à savoir être productive et profitable.

Il a été prouvé scientifiquement que le bonheur et le bien-être sont intrinsèquement liés à la productivité. Donc, plus le personnel est heureux, plus il est productif, plus l’entreprise est profitable.

Tout chef d’entreprise, quelle que soit la taille de l’entreprise, doit comprendre que son personnel est un élément clé au bon fonctionnement de son business. Trouver un bon employé est une mission difficile. Le garder est encore bien plus ardu. Les frais de recrutement et de formation sont souvent bien plus élevés qu’on veut bien l’admettre. La création d’un poste de happiness manager devient souvent un bon investissement en considérant que notre personnel va se sentir mieux et être donc plus productif.

Sans avoir besoin de preuve scientifique, nous avons tous déjà constaté que nous sommes bien plus motivés et productifs lorsque nous nous sentons bien. Nous passons, pour la plupart d’entre nous, au minimum 8 heures par jour au travail. Il est évident que ces 8 heures seront mieux utilisées si nous avons le sourire 🙂

Quelles sont les qualités et compétences du Happiness Manager ?

On ne prend guère de risques en disant qu’il ou elle doit être tourné vers l’humain. Il doit aimer ses semblables, au point d’avoir envie de les aider à se sentir bien !

La bonne humeur et l’optimisme sont des conditions sine qua non au bon déroulement de sa mission.

La disponibilité et l’écoute font également partie de ses qualités innées. De même, le responsable du bonheur doit faire preuve de créativité et être doté d’une énergie incroyable. Il n’est pas toujours évident d’être heureux soi-même alors imaginez inspirer le bonheur aux autres !

Pour résumer, les qualités indispensables (entre autres) du Happiness Manager :

  • la communication
  • l’écoute
  • l’empathie
  • la bonne humeur
  • l’optimisme
  • l’énergie
  • la créativité

Les activités de Monsieur ou Madame Bonheur

Un responsable du bonheur doit regorger d’idées et de solutions à mettre en place pour atteindre cet état de grâce. Cela passe en général par des activités collectives comme des happy hours, des concours internes, des ateliers où les employés pourront apprendre à se connaître, etc.

Il doit également être capable de discerner des besoins de formation, d’amélioration de postes, de meilleure communication entre les personnes.

Prendre en considération l’individu plutôt que l’ensemble afin que chacun trouve sa place et opère au maximum de ses capacités.

Ce nouveau métier n’a pas encore de filière de formation définie car la majorité des qualités requises fait partie des compétences innées que nous avons tous. Ces « soft skills », comme on les appelle font partie de notre patrimoine personnel et on ne peut pas toujours les acquérir par la formation. Inspirer le bonheur aux autres n’est pas inné chez tout un chacun. Et ce n’est pas grave !

 

L’important est d’exploiter nos qualités et de travailler sur notre bonheur en premier lieu. En effet, comment inciter les autres à être heureux si nous en sommes nous-mêmes incapables ?

Il ne nous reste plus qu’à nous faire notre propre opinion sur cette nouvelle carrière ! A une époque où le stress et les conséquences psychologiques associées sont la maladie du siècle, le Happiness Manager serait-il l’antidote ? Qu’en pensez-vous ?

J’attend vos commentaires ! On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article. Jusque là prenez soin de vous et soyez heureux !