L’Ikigai est un concept japonais (c’est dans ce pays qu’il y a le plus de centenaires, cela vaut peut-être le coup de se pencher sur leur cas !), qui signifie à la fois « joie de vivre » et « raison d’être ». Aujourd’hui, je vous explique comment trouver son Ikigai.

Sans chercher trop loin, cela voudrait donc dire que l’on peut être heureux de ce que l’on fait alors ? Du coup, on va peut-être creuser un peu, non ? Qu’en dites-vous ?!

L’Ikigai, c’est quoi alors ?

Une image vaut mieux que 1000 mots, alors :

Comme vous le voyez, l’Ikigai est à l’intersection de 4 cercles : Passion, profession, vocation et mission.

Cela a l’air simple comme ça, à regarder, mais il est vrai que pour la plupart d’entre nous, il n’est pas toujours aisé d’arriver à cet état de « grâce » ! En effet, il n’est pas rare de n’avoir que 2 ou 3 cercles qui se chevauchent, et c’est la raison pour laquelle nous nous sentons parfois incomplets…

Comme vous vous en doutez, les cercles qui se croisent le plus souvent sont ceux qui concernent ce dans quoi vous êtes bons et ce pour quoi vous pouvez être payés…

Ne soyons pas pessimistes pour autant, l’humain est un être changeant, nos passions évoluent, nous apprenons chaque jour de nouvelles compétences, et nous vivons dans un monde changeant également, ce qui signifie que ce dont le monde a besoin est en constante évolution également !

On remplit nos cercles pour trouver son Ikigai ?

En aparté… Il n’est pas nécessaire de remplir tous les cercles en 5 minutes ! C’est un exercice personnel, alors faites-le à votre rythme 🙂

Ce qu’on aime

C’est le plus facile en remplir car c’est dans celui-ci que l’on met tout ce qu’on aime faire, que ce soit la chasse aux papillons à la lecture en passant par les repas chez tante Huguette ! Tout ce qui vous passe par la tête et que vous aimez faire se retrouve dans ce cercle.

Ce pour quoi on est doué

Cet exercice est particulièrement bénéfique pour ceux qui pensent qui ne sont bons à rien ! Nous sommes tous bons à quelque chose, peu importe le domaine. Enfin, ne soyez pas si durs avec vous-mêmes !

Donc, dans ce cercle, encore une fois, vous écrivez toutes vos compétences, même celles qui, à vos yeux, ne présentent aucun intérêt. Allez, c’est parti !

Ce pour quoi on peut être payé

Il s’agit d’inscrire ici vos compétences qui peuvent être monnayées. Mais si, il y en a, on en a tous !

Ce dont le monde a besoin

Ce dernier cercle est un peu plus compliqué à remplir et se base sur votre ressenti et vos valeurs. Pensez-vous que le monde a besoin d’éducation par exemple ? Ou d’implications dans la cause animale ? Peu importe ce que vous y mettez car c’est VOTRE document !

Et ensuite ?

Une fois les cercles extérieurs remplis, on se déplace vers l’intérieur et on regarde les premières intersections.

La passion

La partie passion est l’intersection entre ce que vous aimez et ce à quoi vous êtes doué. (par exemple, si vous aimez prendre des photos et que vous faites de belles photos, la photographie doit apparaître dans ce cercle)

La profession

Dans cette partie, on retrouve ce pour quoi vous êtes doué et pour lequel vous pouvez être payé. Si on reprend l’exemple de la photographie, vous êtes doué et en plus, vous avez des personnes prêtes à acheter vos photos ? BINGO !!!!

La vocation

Ici, vous inscrivez le dénominateur commun entre ce pour quoi vous pouvez être payé et ce dont le monde a besoin. En reprenant notre exemple précédent, vous pouvez être payé pour vos photos et vos sujets sont des causes qui peuvent aider le monde ? C’est dans cette partie du cercle que vous inscrivez la photographie.

La mission

Comme vous vous en doutez, ce qu’il faut écrire dans cette partie du shéma, c’est le point commun entre ce dont le monde a besoin et ce que vous aimez. Vous l’avez deviné ? On ne laisse pas tomber notre exemple, vous aimez prendre des photos et le monde a besoin de les voir ? C’est encore la photographie que l’on retrouve dans cette partie.

Et pour finir ?

Pour finir, vous l’aurez compris, votre Ikigai est le point commun entre les 4 éléments précédents. Si on reste sur la photographie, votre raison d’être est de prendre des photos et cela vous procure une joie de vivre incroyable.

Alors bien sûr, nous avons pris un exemple qui ne convient pas nécessairement à tous, mais l’idée générale est là. A savoir aussi, et cela me semble important de le rappeler car, soyons honnête, j’ai un peu galéré à faire mon Ikigai par rapport à la partie « monde ». Le monde n’est pas à prendre ici au sens « humanité toute entière » ! Le monde peut se restreindre à votre rue, votre quartier, votre ville, peu importe la taille du « monde » en question.

 

Un dernier petit coup de concret pour illustrer mon propos précédent :

Vous aimez faire du pain, vous savez faire du pain, vous pouvez être payé pour faire du pain et il n’y a pas de boulangerie dans votre quartier ? Je vous laisse deviner votre Ikigai…

N’hésitez pas à refaire cet exercice de temps en temps, notamment lorsque vous sentez que vous n’êtes plus en « phase »… Rien n’est figé, nous sommes voués au changement !

On se retrouve très vite pour de nouvelles infos et en attendant, prenez bien soin de vous.